C’est le Cardinal Georges Cottier, o.p., théologien émérite de
L’encyclique commence par un passage de
Spe salvi fait aussi un démenti sur une opinion diffuse selon laquelle Benoît XVI serait le Pape apologiste de la culture européenne dans un monde globalisé. En effet, le Pontife Romain fait référence aux saints de tous les continents.
En ce qui concerne l’Afrique, le Vicaire du Christ ne s’arrête pas au grand et illustre Evêque d’Ippone, Saint Augustin, appelé en son temps « l’Africain ». Il cite aussi la dernière africaine canonisée ; Sainte Joséphine Bakhita (canonisée le 1er octobre 2000), une ancienne esclave soudanaise déportée en Italie où elle s’engagea dans la vie religieuse près des filles de Charité. Cette dernière figure de proue, fierté de l’Église d’Afrique, fut révélée au monde le 17 mai 1992, à l’occasion de sa béatification avec Josémariá Escriva de Balaguer, fondateur de l’Opus Dei.
Le successeur de Jean-Paul II a travaillé à son encyclique lors de son séjour dans les Alpes en juillet 2007, à Lorenzago di Cadore et à Castel Gandolfo, selon les précisions données par le P. Federico Lombardi s.j., directeur de la salle de presse du Saint-Siège. En plus, le successeur de Navarro Valls n’a pas écarté la possibilité qu’après l’encyclique sur la charité «Deus caritas est» publiée en janvier 2006 et « Spe salvi » sur l’espérance que le pape consacre sa troisième encyclique à la première des trois vertus théologales : la foi.
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