jeudi 18 décembre 2008

POURQUOI KUNDA SE TOURNE-T-IL VERS LE SENEGAL ?


La situation à l’Est du Congo n’a pas encore fini de dévoiler son vrai visage. Les revendications du CNDP de Laurent Kunda vont de contradiction en contradiction. Ce qui accrédite de plus en plus l’hypothèse d’une conspiration internationale visant la balkanisation du Congo.

Cette balkanisation a un double visage. Primo résoudre le problème du trop plein de la population rwandaise en créant une zone tampon au Congo afin d’élargir l’influence anglo-saxone sur celle francophone en mal depuis des décennies. Et secundo, le pillage des richesses de la RDC par les pays limitrophes et les multinationaux.

Mais avec la publication du récent rapport de l’ONU sur la situation à l’Est du Congo, le Rwanda de qui Kunda tire un grand soutien tend petit à petit à prendre distance pour rétablir les relations diplomatiques avec Kinshasa. Si ce n’est pas là un changement de stratégie pour atteindre le même objectif.

Que deviendra Kunda dans tout cela ? Un pion qui a servi un temps, à la manière d’un citron pressé qui n’a plus de jus? La seule alternative qui lui reste c’est d’accélérer le processus de la création de la zone tampon en RDC, sans l’appui avoué du Rwanda. Car en répondant à Kagame qui l’a traité de vulgaire chef de guerre, que le CNDP réussira sans ou avec le Rwanda, Kunda sait que le régime de Kigali ne pourra indéfiniment soumettre la population dans une dictature, sans partage de pouvoir. Le seule havre de paix serait la création d'un tutsiland en RDC. Si Kunda y arrivait, il aurait à se moquer de Kagame quand ce dernier ne sera plus au pouvoir et demandera l’exile.

Mais pourquoi envoyer des émissaires au Sénégal ? La peur de Kunda n’est pas le relâchement officiel du Rwanda, mais l’entrée prochaine en scène de l’Angola. Il ne faut pas oublier que Kunda a des complices à tous les niveaux, tant en RDC qu’au sein même de la MONUC. L’histoire du colonel indien, en dit long. Si Kunda cible Dakar, ce n’est pas par hasard. C’est le Sénégal qui a le commandant des troupes onusiennes présentes en RDC. Il faut que Dakar exerce une pression sur son général afin que Kunda poursuive son aventure. Car il se vérifie que Kunda donne même des ordres à la MONUC de veiller sur les territoires que son mouvement a quitté sous peine de reprendre les hostilités. C’est déjà la délimitation du futur Tustiland dans les prévisions des adeptes de la balkanisation du Congo.

En fait d'hostilités, Kunda compte les reprendre dès la fin des fêtes concluant l’année. Car on ne comprendrait pas comment continue-t-il à procéder au recrutement forcé des jeunes et enfants.

Mais ce que Kunda ignore est qu’il est à nu. Petit à petit ses sponsors sont en train de le lâcher. Comme tout nègre naïf, il croit que ses amis ne le lâcheront jamais à cause des pactes secrets qui les lient. Le tutsi congolais ignore que les bancs, plus rusés que lui, effacent toutes les traces. Et avant même qu’il ne les dévoile, il sera mis hors d’état de nuire et personne ne croira plus à ses racontars. Le dernier rapport de l’ONU est révélateur là-dessus : seuls des nègres sont nommément cités.


lundi 17 novembre 2008

LES EN-DESSOUS DE LA GUERRE À L’EST DE LA RD CONGO

C’est avec grand intérêt que tout le monde suit la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo. Certains font des réactions à France24. Le danger de ces commentaires émotionnels est de transformer France24 en la fameuse radio des milles et une collines, de triste mémoire, qui a accentué la haine entre hutu et tutsi et déclencher le génocide de 1994.

Loin de tomber dans ce piège, j’ai préféré vous offrir un autre son de cloche, en reprenant l’analyse Gaspard Musabyimana, un journaliste d’origine burundaise, sur les vraies causes de la guerre à l’Est du Congo.

Une chose est vraie, militairement parlant quand on dit que l’ennemi est à 10 Km, ce qu’il s’est déjà infiltré dans l’agglomération. Ce qui revient à dire, Goma et Kanyabayonga sont tombés depuis longtemps entre les mains des rebelles. Il ne reste plus que la concrétisation, quand, la MONUC, impuissante, se retirera officiellement de la RDC. Tout ce ballet diplomatique ne sert qu’à nous distraire. Le Congo a déjà perdue sa partie Est et sa balkanisation vient de commencer. Suivront les provinces orientales et le Katanga. Après le Congo c’est l’Angola et le Nigeria qui sont visés par les puissances anglo-saxons. Pauvre Olusegun Obasanjo, il ne sait pas que c’est la même formule qui sera appliquée à son pays. Qui vivra verra.

Les en-dessous de la guerre à l’Est de la RD Congo

Les raisons de la guerre à l’Est de la République Démocratique du Congo ne sont pas celles que veulent faire avaler au public certains médias tombés dans la propagande bien huilée du tandem Nkunda-Kagame et de leurs sponsors.

Une guerre juste n’existe pas

C’est connu, les fauteurs de troubles investissent beaucoup dans les médias pour justifier leurs actions. Mais justifier une guerre, c’est justifier l’injustifiable. La guerre tue, sème la désolation, crée des famines, des rancœurs,... Même les vainqueurs n’en sortent pas indemnes. L’histoire récente est là pour nous le montrer.

Parce que la guerre a des conséquences néfastes, il faut une manipulation de l’opinion publique pour lui faire accepter les "raisons fondées" de la guerre. D ’où on ne peut que recourir aux mensonges. Ceux-ci peuvent être découverts plus tard mais cela ne change pas le plan arrêté. Ainsi par exemple et comme le souligne le Colonel Jaques Hogard (Cahiers du CESAT n° 13 Septembre 2008) « le charnier de Timisoara était bien une morgue mais Ceausescu a bien été renversé »; « les armes de destruction massives dénoncées par le Pentagone et prétextes de l'intervention alliée en Irak n'existaient pas mais Saddam Hussein a bien été renversé »; « les 100.000 morts albanais au Kosovo n'étaient en réalité «que» moins de 4.000 mais la Serbie a bien été chassée de sa province septentrionale ».

Dans le cas de la guerre à l’Est de la RDC, le prétexte a été trouvé : la présence des "génocidaires" dans les forêts congolaises. Pour rappel, en juillet 1994, des milliers de réfugiés Hutu, fuyant l’avancée des hommes de Paul Kagame, ont traversé la frontière pour se réfugier en RDC. L’armée du FPR les y a poursuivis et a bombardé leurs camps à l’arme lourde entre 1996 et 1997, ensuite dans une deuxième attaque en 1998. Les hommes de Paul Kagame poursuivront les fuyards jusqu’à Tingi Tingi et à Mbandaka, voire dans les marécages de Ndjoundou et de Loukolela au Congo Brazzaville. Les rescapés de cette boucherie humaine (plus de 200.000 victimes !) se sont terrés dans des forêts denses du Congo où ils vivent depuis 14 ans. Que peuvent faire ces pauvres dans leur survie ? Où peuvent-ils trouver des moyens matériels et humains pour attaquer un pays comme le Rwanda, première puissance militaire de la région ? Quelle action ont-ils entreprise depuis ces nombreuses années et qui puisse justifier les attaques de Nkunda sur la population congolaise ? Pourtant, il ne manque pas de médias et de spécialistes de la région des Grands Lacs pour reprendre les discours propagandistes avancés par Laurent Nkunda et son mentor Paul Kagame.

L’histoire se répète

Le général Nkunda, qui dirige la rébellion au Kivu, est un militaire du FPR. Il faisait partie de son armée en 1994 au Rwanda. Le voilà envoyé au Kivu pour jeter des milliers de Congolais sur la route où ils meurent de faim et de froid. Exactement comme au Rwanda. En octobre 1990, Paul Kagame était un officier de l’armée ougandaise. Museveni lui donna des armes pour attaquer le Rwanda. Comme au Rwanda où il y avait la MINUAR, au Congo, il y a la MONUC. Elle assiste en spectatrice aux bombardements des camps de populations déplacés et à leur fuite devant l’avancée des hommes de Nkunda. Comme au Rwanda entre 1990 et1994, des ballets diplomatiques se croisent pour trouver une solution à la fin de la guerre au Kivu. Pourtant, ces émissaires internationaux connaissent tous l’issue de cette guerre : comme au Rwanda où le résultat attendu était la prise du pouvoir par le FPR, en RDC l’objectif final est l’annexion de deux régions du Kivu par le Rwanda.

Une guerre pour étendre l’espace

Le Rwanda est comme sous-tutelle des pays anglo-saxons, les Etats-Unis d’Amérique en tête. Le fait que l’ex-premier ministre britannique, Tony Blair, a pris du service chez Paul Kagame comme Conseiller ou que les Etats-Unis ont signé avec le Rwanda des accords de protection mutuelle contre la justice internationale, n’est qu’une partie visible d’un iceberg. Les Etats-Unis sont allés plus loin. Le Pentagone compte sur le Rwanda dans sa stratégie militaire. Les militaires rwandais roulent entre autres pour cette grande puissance au Darfour. D’autres projets militaires américains de grande envergure sont en cours pour le remodelage de la région des Grands Lacs africains, à partir du Rwanda.

Côté privé, les lobbies américains ont drainé au Rwanda de grands milliardaires qui ont été séduits notamment par la beauté du climat de ce pays. Des stars de Hollywood et autres célébrités américaines se bousculent aux portes du Rwanda. Bill Clinton, l’ex-président américain ou Bill Gates du géant Microsoft, ne sont pas en reste. Mais le Rwanda qu’ils ont choisi souffre de sa petitesse. Les Américains, habitués aux grands espaces, y étouffent. D’où il faut étendre le pays en annexant l’Est de la RDC au Rwanda.

Main basse sur des minerais rares

La guerre au Kivu, avec ses lots de malheurs, n’en émeuvent pas tellement les grandes puissances. Le déplacement des populations ne peut que les arranger dans leurs desseins. Le raisonnement est le suivant : le Kivu regorge de matières premières dont ont besoin ces puissances pour leurs industries de pointe. Mais il est densément habité, de façon qu’il est difficile, dans certaines régions, d’accéder au sous-sol sur de larges étendues. Exproprier la population coûterait cher. D’où il faut l’éloigner par tous les moyens y compris par la guerre.

Selon cette logique, les déplacés n’auront pas de problèmes car la RDC a des terres encore inhabitées et des forêts à défricher. Si elles veulent échapper à la misère, ces populations n’ont qu’à aller habiter ailleurs, loin des canons qui tonnent. Elles vont à la longue s’acclimater à cette nouvelle vie. Des étendues vides seront ainsi disponibles pour une exploitation à large échelle des minerais rares dont le coltan.

Joseph Kabila n’a pas la cote

Pour avoir notamment signé des contrats juteux avec des sociétés chinoises, Joseph Kabila, le Président de la RDC, n’a pas la cote en Occident. Il y est même vu d’un mauvais œil. Il aura de la peine à se tirer indemne de la guerre à l’Est de son pays. A défaut de l’éloigner, ce sera une occasion pour le mettre à genoux et lui imposer que les provinces du grand Congo démocratique soient des entités autonomes. Le Kivu sera ainsi sous influence rwandaise et l’extension de l’Eldorado légalement réalisée.

Kagame est le maillon central dans la réalisation de ce projet. D’où ces puissances tiennent tellement à lui de sorte qu’il peut faire ce qu’il veut en lançant entre autres régulièrement sa férule sur le Congo voisin. L’on se souviendra que ses hommes de paille Laurent Nkunda et Jules Mutebusi ont mis à feu et à sang les deux villes du Kivu, Goma et Bukavu. Impunément. Ils ont traversé la frontière, avec leurs butins, pour se réfugier au Rwanda. Laurent Nkunda est revenu en force. A la tête des bataillons entiers lui fournis par Paul Kagame, il a conquis un grand territoire, il a un hymne national et un drapeau. Il tue et pille, chasse les populations congolaises de leurs biens. Impunément.

vendredi 15 février 2008

USA : 6EME CARNAGE DANS UNE UNIVERSITÉ EN UNE DÉCENNIE

Jeudi 14 févier 2008, jour de Saint Valentin, un ex-étudiant de 20 ans ouvert le feu dans une salle de classe de la Northern Illinois University de Dekalb à une centaine de kilomètres de Chicago. Bilan : 6 morts et 16 blessés.

C’est vraiment une drôle façon de célébrer la journée d’amour et de l’amitié en mettant fin à la vie de ceux-là même qu’on chérissait tant et à la sienne.

Selon un témoin, « le killer, vêtu de noir et armé d’un fusil et deux pistolets est monté calmement sur le podium de l’amphithéâtre où se trouvait le professeur de géographie et sans rien dire, s’est directement mis à tirer sur les étudiants. Et après s’est suicidé en se tirant sur la tempe ».

C’est la sixième fusillade meurtrière dans une institution universitaire américaine en une décennie, dont deux pour le seul mois de février 2008. En voici la chronologie :

1er décembre 1997, un étudiant de 14 ans ouvre le feu à l’improviste dans la Heath High School de Paducah : 8 personnes meurent sur le coup et trois après.

20 avril 1999, Columbina High School de Denver dans le Colorado, deux étudiants militants neo-nazistes tuent 12 autres étudiants et un enseignant.

21 mars 2005, un jeune homme de 16 ans tue le gardien et tire sur ses compagnons et professeurs du Lycée de la réserve indienne du Red Lake dans le Minnesota. Bilan un mort et 14 blessés.

16 avril 2007, à Blacksburg en Virginie, un étudiant d’origine sud coréen tue 32 personnes au Virginia Tech et se donne la mort en laissant une vidéo choc de son forfait.

8 février 2008, à Baton Rouge dans la Louisiane, un étudiant de 23 ans tue deux étudiant dans une salle de classe du Louisiane Technical College et se suicide par après.

Cette escalade de violence meurtrière en milieu universitaire relance le débat sur le port d’armes aux USA. Mais la plupart de citoyens américains interrogés ne veulent pas renoncer pas au port d’armes, parce que « sert pour se défendre ».

La Northern Illinois University est fréquentée par près de 25.000 étudiants. Elle venait d’être ouverte récemment. En effet, les inscriptions trouvaient en décembre dans une des salles de bains et qui menaçaient de réitérer le massacre du Virginia Tech, avaient conduit les autorités à sa fermeture momentanée.

lundi 4 février 2008

Séisme dans les Grands Lacs africains : 44 morts, des milliers de sans-abri


Dimanche à 09H34 (07H34 GMT, un tremblement de terre d’une magnétude supérieure à 6 degrés sur l’échelle de Richter a secoué la région des grands lacs africain, faisant 44 morts et des milliers de sans-abri.

Dans la ville de Bukavu (Est de la République démocratique du Congo) "presque toutes les maisons ont été endommagées, un marché a été entièrement détruit et la salle d'opération de l'hôpital général fonctionnait sur groupe électrogène après une panne électrique » a déclaré le responsable scientifique de l’Observatoire volcanique de Goma (OVG), Dieudonné Wafu.

Au cours d'une réunion du comité de crise qui regroupe les autorités locales, l'inspection sanitaire, la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) et les agences humanitaires, la mise à disposition de plusieurs centaines de tentes a été envisagée et était à l'étude, selon une source humanitaire.

A Cyangugu, cité rwandaise limitrophe de Bukavu, la Croix-Rouge distribuait lundi des kits d'aide d'urgence (savon, couvertures, nattes) et les habitants commençaient déjà à déblayer les gravas dans les rues, aux abord de leurs maisons de briques effondrées, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Si la partie congolaise a connu beaucoup de dégâts matériels c’est du côté Rwanda qu’on a enregistré le plus grand nombre de décès : 38 sur 44.

mardi 22 janvier 2008

ALESSANDRO MANZONI : PRÉCURSEUR LOINTAIN DE VATICAN II


L’auteur de « I promessi sposi », l’une des perles de la littérature italienne serait-il un précurseur lointain de Vatican voire de Jean-Paul II. L’analyse de l’un des points faibles de ce roman semble le révéler.

Le roman est dominé des références à la spiritualité et à la morale chrétienne. Mais chose curieuse, on n’y trouve aucune référence explicite à Jésus-Christ. Cette omission ne peut que susciter beaucoup d’interrogation pour un roman qui se déclare chrétien. L’auteur l’aurait-il fait à dessein ou par simple oubli ? Ne serait-ce pas l’une des conséquences de l’univers de « I promessi sposi » dominé par le laïcisme de la révolution française où les hommes ne devaient pas manifester publiquement leur appartenance religieuse ?

Ne serait-ce pas au contraire une autre façon de présenter le christianisme, sans toutefois le citer explicitement, mais en présentant aux hommes ce qu’il a de plus précieux, de plus beau et auquel aspire tout le monde : la vie, la vérité, l’amour, la beauté. Si tel est le cas, Alessandro Manzoni serait l’un des précurseurs lointains Vatican II.

En effet Vatican II a inspiré la pratique inaugurée par Paul VI d’ajouter parmi les destinataires du message de l’Église « les hommes de bonne volonté ». Ainsi, Gaudium et Spes affirme : « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur coeur » (GS, n° 1).

Cette affirmation de Vatican II trouvera son point culminant dans la première encyclique de Jean Paul II (Redemptor Hominis) qui met l’homme au centre des préoccupations de l’Église : « Cet homme est la première route que l'Eglise doit parcourir en accomplissant sa mission : il est la première route et la route fondamentale de l'Eglise, route tracée par le Christ lui-même, route qui, de façon immuable, passe par le mystère de l'Incarnation et de la Rédemption » (RH n° 14, 1).

Ainsi, comme le soulignera Jean-Paul II 139 ans après, Alessandro Manzoni aurait compris la vraie identité de l’homme à qui s’adresse le message du Christ : « Il s'agit donc ici de l'homme dans toute sa vérité, dans sa pleine dimension. Il ne s'agit pas de l'homme ‘abstrait’, mais réel, de l'homme ‘concret’, ‘historique’. Il s'agit de chaque homme » (RH, n° 13, 3).

L’omission de référence explicite au Christ serait une stratégie réussie qui rend le roman accessible à un plus grand public. Car il ne suffit pas de nommer explicitement le Christ pour que le monde reçoive son message. Il faut en témoigner, comme l’a souligner Paul VI dans Evangilli Nuntiandii : « L’homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres ou s’il écoute les maîtres, c’est parce qu’ils sont des témoins » (EN, n° 41).