dimanche 4 juillet 2010

MON SITE PERSONNEL EST LÀ


« Chose promise, chose due ». Il est maintenant possible de consulter mes articles sur le site que je viens de créer. Comme c’est un début, plusieurs pages sont encore vides. Comme j’ai pris l’engagement, je ne pense pas vous décevoir. Pour y accéder, cliquez sur ce lien : http://nenzinga.info. Bonne navigation !

jeudi 25 mars 2010

APPROCHE LINGUISTIQUE DU VOCABLE «SOLONGO»

En répondant à une question du Père François BONTINCK restée ouverte depuis trente ans sur les Solongo, l’Abbé Paul NZINGA N’DITU nous fait revire la société Koongo pendant la traite où les peuples côtiers ont servi de courtiers ou rabatteurs. Un tel rôle les portaient souvent à se faire la guerre entre eux et créera le mouvement migratoire des actuels peuples des régions occidentales allant du Sud Gabon au nord de l’Angola, en passant par le Congo-Brazzaville, l’enclave de Cabinda et la province côtière de la République Démocratique du Congo. À travers une analyse linguistique diachronique, il fait voir comment la province de Soyo, bastion des Solongo, a pu dominer l’histoire du Royaume Kongo depuis l’arrivée des Occidentaux.


Tel est en résumé le premier article d’une série sur le peuple Solongo et pour lequel je me suis engagé depuis novembre 2009. Ce qui explique un peu le silence au niveau du blog. Pour l’heure, je n’ai pas encore reçu de réponse positive des divers contacts avec les revues en vue de la publication. Loin de me décourager, je suis au deuxième article qui s’appesantie sur l’origine du mot «Zaïre», un des noms de la République Démocratique du Congo. Cet article cadre bien avec le cinquantenaire de l’indépendance du pays de Lumumba et Kasa-Vubu. Il met en lumière la vérité sur le vrai nom du fleuve congo chez les deux peuples côtiers de l’embouchure (Solongo et Woyo) et s’interroge continuellement sur le rapport entre la langue koongo et les langues euro-hébraïques, dites langues «anciennes». L’article ouvre aussi une brèche sur l’ancienneté de la démocratie en Afrique, contrairement aux idées reçues et relance le débat sur les modèles démocratiques importés et imposés au continent noir.


Si toutes mes démarches de publication seront vouées à l’échec, je me verrai dans l’obligation de disposer les textes des deux articles sur ce blog.


Abbé Paul Nzinga N’ditu

mardi 24 novembre 2009

DANS UN COMA DEPUIS 23 ANS, IL ÉTAIT EN RÉALITÉ CONSCIENT : «JE CRIAIS, MAIS ON NE POUVAIT PAS M’ENTENDRE»

Etrange histoire que celle révélée par le Daily Mail et reprise par le Figaro du lundi 23 novembre 2009, le cas d’un Belge de 46 ans en état végétatif depuis 23 ans. Les analyses menées en 2006 ont montré qu’il était conscient depuis le début. Un cas qui pourrait relancer le débat sur l’euthanasie.

Victime d’un accident de la route en 1983, Rom Houben est depuis soigné dans un hôpital de Liège, en Belgique, où médecins et infirmières ont très vite considéré qu’il était dans un coma végétatif. De nouvelles analyses menées à l’université belge de Liège par le docteur Steven Laureys ont montré que le cerveau de Rom était intact et qu’il était pleinement conscient de ce qui se passait autour de lui, bien que paralysé : «Je criais, mais on ne pouvait pas m’entendre». C’est par cette formule que Rom Houben résume l’incroyable épreuve qu’il a vécu 23 années durant.

Depuis 1983, Rom Houben pouvait ainsi parfaitement entendre ce que les médecins disaient à son sujet, précise le quotidien britannique sur son site Internet. «Pendant tout ce temps, je rêvais d’une vie meilleure. La frustration est un mot trop faible pour décrire ce que je ressentais», explique-t-il. Désormais, il peut communiquer grâce à un système informatique lui permettant d’écrire des messages sur ordinateur. En revanche, il ne devrait jamais quitter l’hôpital où il est accueilli près de Bruxelles. «Je n’oublierai jamais le jour où on a identifié mon problème. Cela a été comme une seconde naissance», précise Rom Houben. «Je veux lire, parler avec mes amis via l’ordinateur et profiter de ma vie maintenant que les gens savent que je ne suis pas mort».

Le patient a raconté le calvaire qu’il a vécu pendant des années, condamné à entendre tout ce qui se disait autour de lui, sans pouvoir intervenir. «J’ai été le témoin de ma propre souffrance lorsque les médecins et infirmières tentaient de me parler et finissaient par renoncer». Le pire a été le jour où sa mère et sa sœur sont venus lui raconter la mort de son père.
Il voulait pleurer mais son corps demeurait immobile. Coupé du monde, il passait son temps à méditer.

Pendant tout ce temps de calvaire, il y a une personne qui n’a pas perdu espoir, Fina Houben, la mère du patient : «J’ai toujours su que notre fils était toujours là».

Le cas de Rom Houben ne serait pas unique. L’on se souviendra de l’histoire de Jan Grzebski, ce polonais de 65 ans qui en 2007 est sorti du coma après 19 ans. En effet, comme témoigne le docteur Steven Laureys dans un article publié dans la revue BMC Neurology, un certain nombre de personnes considérés comme en coma, ne le sont pas : « 41% des patients en état de conscience minimale sont diagnostiqués de manière erronée comme étant en état végétatif ». Le problème, selon ce médecin, «c’est qu’une fois qu’un coma a été diagnostiqué, c’est très difficile de revenir dessus». Pour remédier à cet état de chose, il estime que «Chaque patient devrait être testé au moins 10 fois avant qu’on ne le catalogue définitivement comme végétatif».

Comme l’explique le Daily Mail, cet événement pourrait également relancer le débat sur l’opportunité de mettre fin à la vie de personnes plongées dans le coma depuis des années et dont on estime qu’elles ne recouvriront jamais leurs facultés.


vendredi 29 mai 2009

LA GUERRE DES MOTEURS DE RECHERCHE SE POURSUIT

Après Wolfram Alpha, c’est Microsoft qui entre dans la course de nouveaux moteurs de recherche. Information dévoilée jeudi 28 juin 2009 par le géant américain des logiciels, Microsoft. Le nouveau moteur baptisé « Bing » remplacera Live Search, dès la semaine prochaine afin de rattraper le retard par rapport au leader mondial Google.

Jusqu’à présent Live Search n’occupe que 8,2% de parts de marché aux Etats-Unis, loin derrière Google (64,2%) et Yahoo! (20,4%). L’on comprend pourquoi l’an passé, les poulains de Bill Gates ont tout fait pour racheter Yahoo pour augmenter leurs parts de marché. Une opération qui n’avait pas aboutie à cause de la réticence du numéro deux mondial de moteur de recherche. Aussi le géant de logiciel rentre en force et tient à évincer ses deux devanciers Google et Yahoo.

Principale innovation de Bing par rapport à Live Search: les informations y seront classées par sous-rubriques, plutôt que sous forme de liste de liens web. Ainsi, si l'internaute tape le mot "Italie", il aura la possibilité de choisir entre plusieurs thèmes, tels que vacances, tourisme, immobilier, culture...

Bing sera disponible aux Etats-Unis lundi 1er juin, question de cliquer sur www.bing.com

dimanche 10 mai 2009

ANGES ET DÉMONS, UN FILM CONSPIRATIONNISTITE?

Après Da Vinci Codice, Dan Brown revient en charge dans Anges et Demons. Décidément le romancier veut en découdre avec l’Église Catholique.

Le schéma du film reste le même : il s’agit encore de la révélation d’un autre secret scrupuleusement gardé au Vatican. Si dans Da Vinci Codice il était question de la descendance biologique de Jésus, cette fois-ci il s’agit des Illuminati, une société secrète mystico-scientifique dont les origines, remonteraient à 1600. Comme toujours, le Vatican s’est employé à combattre cette hérésie jusqu’à sa disparition. Des illustres personnages en seraient membres, dont Galilée et l'artiste baroque Bernini. Le but de cette société était de combattre l’Église Catholique accusée d’obstacle à la science afin de créer un « nouvel ordre mondiale » fondé sur un humanisme séculier.

Avec la persécution dont ils seront victimes de la part du Vatican, certains parmi eux immigreront aux USA et parviendront à s’infiltrer a sein de la haute sphère économico-politique des années 40. Il exerceront une très grande influence sur les finances américaines. La preuve est que la pyramide et l'œil présents sur le billet de un dollar sont des signes Illuminati. Ainsi, les Illuminati reviennent en charge pour prendre leur vengeance.

Quand Dan Brown se voit acculé sur la véracité historique des faits qu’il rapporte, il se réfugie derrière le genre littéraire qu’est le roman. Pourtant dans son site il ne cesse de déclarer vrais les faits rapportés. On connaît bien sa tactique : souffler du chaud et du froid, pécher dans l’eau trouble et abuser de la naïveté des ignorants.

La première réaction de l’Église Catholique n’est pas venue du Vatican mais de la Ligue Catholique basée à New York, par le biais de son président, Bill Donahue, qui donnent des précisions historiques sur les Illuminati, contredisant ainsi Dan Brown : « Dan Brown et Ron Howard brouillent délibérément les frontières entre la réalité et la fiction. Pas un membre des Illuminati n'a été 'massacré' par l'Église catholique, comme on le dit dans ce film. D'ailleurs, les Illuminati n'ont pas été fondés en 1600 mais en 1776, et la société a été dissoute en 1787. De même, ils ont leur martyre favori, Galilée, dont ils affirment qu'il a été persécuté par l'Église. Pourtant Galilée est mort en 1642 et ne pouvait en aucun cas être lié aux Illuminati. Et il n'a jamais été ni emprisonné, ni torturé ».

Pour conclure il ajoute : « La principale critique que je fais porte sur l'idée défendue dans ce livre que l'Église catholique s'oppose à la rationalité et à la science. Sans l'Église catholique, l'université n'aurait par survécu pendant le Moyen Age. Et sans l'Église catholique, le Révolution scientifique (XVIIe et XVIIIe siècle) n'aurait pas été aussi spectaculaire. Par exemple, la contribution de l'Église à l'astronomie a été remarquable ».

Vivement critiqué pour avoir déformé la réalité historique, Ron Howard, le réalisateur d'Anges et Démons, s'est défendu dans le Huffington Post en affirmant que « le film ne prétendait pas être plus qu'une fiction ».

Anges et Démons sort au niveau mondial le 13 mai 2009, curieusement le jour de la commémoration des apparitions de Fatima.



vendredi 8 mai 2009

EXTRADITION NKUNDA : KIGALI SOUFFLE DU CHAUD ET DU FROID

Le feuilleton sur l’extradition du Général Nkunda, chef rebelle congolais du Congrès National pour le Développement du Peuple (CNDP), continue à déferler la chronique. Kigali n’est pas à court d’astuce, alors que Kinshasa ne fait qu’encaisser.

Dans l’article publie le 07/05/2009, RFI rendait la dernière évolution des négociations entre les deux gouvernements. Contrairement aux fermes promesses d’extradition vers Kinshasa où toute la population congolaise attend que l’ex chef rebelle du CNDP puisse répondre de ses actes devant les instances judiciaires, on va plutôt vers l’extradition pour un pays neutre. Kigali n’est pas à court d’idée, alors que Kinshasa gobe et encaisse. Dans l’affaire Nkunda, Kigali a mis le bouchée double : Après avoir pu faire intégrer, mieux infiltrer dans l’armée congolaises ses éléments prêtés à Nkunda, en guise de récompense aux services rendus, il prépare pour Nkunda une retraite dorée, sous couvert d’exil. Kigali conçoit et Kinshasa exécute. Pas plus que hier, le parlement congolais a envoyé à la présidence de la république la loi sur l’amnistie concernant les faits insurrectionnels et les faits de guerre dans les Nord et Sud Kivus, en vue de sa promulgation.

Kigali gagne aussi sur le plan diplomatique : le gouvernement rwandais vient de nommer comme ambassadeur en RDC, monsieur Amandin Rugira.

Comment peut-on interpréter une telle situation qui va à l’encontre du bon sens ? En Afrique, la tribu prime sur la nation. Nkunda étant un Tutsi, ses frères du Rwanda exerce une pression sur Kagamé pour qu’il ne sacrifie pas un frère de la même tribu que lui. Si une telle hypothèse se vérifiait, sans peut-être le savoir, le Rwanda vient d’affirmer aux yeux du monde qu’il n’existe pas des Tutsi congolais. Car la réaction devait venir d’abord venir des tutsi congolais. Poussant loin la réflexion, on peut se permettre de dire que Kigali est en trait de protéger un citoyen rwandais de la justice congolaise. Ceci vient confirmer la thèse selon la quelle, toutes les guerres de l’Est du Congo sont orchestrées par Kigali, avec leurs complices infiltrés dans toutes les structures de la RDC et ceux de la communauté internationale. Cette thèse vient d’être relancée par notre confrère Charles Onana dans son récent livre : Ces tueurs tutsi au coeur de la tragédie congolaise.

Affichés sur une couverture rouge, couleur du sang congolais qui amplifie le contenu sémantique, les trois personnages qui y figurent (Paul Kagamé, James Kabarebe et Laurent Nkunda), appartiennent tous à l’ethnie tutsi et sont reconnus comme des criminels, selon les investigations de l’auteur. Ces tueurs sont soutenus aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France, en Belgique ainsi que par des multinationales et sont devenus les sous-traitants officiels d'une mondialisation sanguinaire en Afrique Noire. Charles Onana craint que les autres nations africaines ayant d’énormes réserves pétrolières, puissent être demain, victimes de la même méthode. Ainsi ce qui se passe aujourd’hui au Congo pourra s’étendre sur tout le continent africain.

Mais notre confrère fait remarquer qu’il faut bien différencier les extrémistes tutsi aux autres citoyens du Rwanda qui ne sont pas tous tueurs, mais sont instrumentalisés par les criminels précités et marginalisés également par le régime de Kigali.

mercredi 1 avril 2009

LA GRANDE BRETAGNE ASSOUPLIE LES DÉMARCHES D’OBTENTION DES VISAS


Le retour en force de la France en République Démocratique du Congo pousse certaines chancelleries à revoir leur procédure de livraison des visas, la Grande Bretagne ouvre le banc.

Comme venait de le publier la Radio Onusienne Okapi dans son billet, « une nouvelle procédure d’obtention des documents migratoires par des ressortissants congolais désireux de poursuivre leurs études en Grande Bretagne est entrée en application ce 1er avril 2009 à l’ambassade de ce pays dans la capitale congolaise ».

Un tel changement de position de la Grande Bretagne n’est pas un fait du hasard à notre humble avis. Le pays de la Reine Elisabeth avait longtemps bénéficié de la situation de guerre récurrente à l’Est de la RDC et ne trouvait pas des raisons pour faciliter la procédure d’obtention des visas aux congolais. En fait le lobby anglo-saxon tirait la part du lion de la situation conflictuelle de l’Est. En plus il voulait faire de cette région une zone franche anglophone.

Mais avec le bouché double que venait de mettre la diplomatie française lors du récent passage de Nicolas Sarkozy à Kinshasa, proclamant la RDC « première pays francophone du monde », il y a lieu de revoir les stratégie. Désormais le combat culturel est ouvert en RDC entre la Langue de Shakespeare et celle de Voltaire. Ayant perdu le Rwanda, la France ne veut pas perdre la RDC. Par contre les anglophones, par cet assouplissement de mesure, veulent consolider leur avancée en RDC où déjà l’Est est presque acquis au bilinguisme. Leur ambition est d’étendre leur hégémonie linguistique sur toute l’étendue du pays. Pour y arriver, la stratégie est simple, commencer par les jeunes intellectuels.

Devant ce combat des géants, quelle est la position du gouvernement congolais ?